Les actifs immatériels au service de la performance de l’entreprise
Les actifs immatériels d’une entreprise représentent les actifs qui ne sont ni financiers, ni matériels. Souvent exclus du bilan, ils sont pourtant créateurs de valeur et constituent un levier de compétitivité, notamment pour les PME. Le b.a.-ba dans cet article.
Appréhender l’immatériel
Dès 2006, Alan Fustec (R 82, GoodwillManagement), développe le sujet dans son ouvrage « Valoriser le capital immatériel ». Il décrit alors 4 groupes d’actifs immatériels qui représentent jusqu’aux 2/3 de la valeur d’une PME : humain, clients, produits, organisation. Le concept évolue et en 2013, la Direction Générale des Entreprises élabore un thésaurus proposant une approche de valorisation de 10 actifs immatériels : client (richesse, satisfaction), humain (savoir-faire des salariés), organisation (écosystème de management), système d’information (sécurité, robustesse, efficacité), savoir & brevets (avantage concurrentiel, activités R&D), marques (notoriété, réputation, protection), partenaires (fournisseurs, alliés commerciaux), actionnaires, sociétal (bassin d’emplois, infrastructures) et naturel (environnement physique). Ce thésaurus définit pour chaque actif ses critères et indicateurs de mesure de performance. Il propose également une évaluation. La solution web AddValue® d’ASCENT France capitalise sur ce modèle et l’enrichit de l’analyse des actifs marchés, produits & services, gouvernance et dirigeant.
Pourquoi les actifs immatériels sont-ils si importants ?
Les bilans comptables mesurent les richesses accumulées mais passent sous silence des sujets essentiels au processus de création de valeur : sans collaborateurs, sans clients, l’entreprise meurt. L’immatériel décrit tout ce qui contribue à la singularité de l’organisation. Différenciants, expérientiels, pérennes, les actifs immatériels interagissent entre eux et conditionnent l’avenir de l’entreprise. Pour le dirigeant, ils constituent un tableau de bord utile au management et à l’amélioration de la performance, en complément des indicateurs financiers. Pour les assureurs et les banquiers, ils permettent de mesurer plus finement les risques opérationnels. Dès lors, ils deviennent stratégiques.
Dans quels contextes ?
- Transmission
- Entrée d’associés
- Recherche de financements
- Fusion
- Redressement
- Cession ou reprise
Jean-Michel Aspro, Président Ascent France
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